Protéger
les espèces
et les milieux aquatiques

La protection des milieux aquatiques est le cœur du travail quotidien de la Fédération car seuls des milieux fonctionnels sont en capacité d’accueillir des populations abondantes de poissons sauvages. Forte de 4060 km de cours d’eau dont la majorité est encore fonctionnel, la Fédération de l’Ariège assure des suivis biologiques, des actions de restauration et surtout elle alerte les décideurs du déclin inévitable des zones fragilisées si rien n’est entrepris pour y réduire l’impact des activités humaines.

Acquérir des
connaissances

sur les espèces et les milieux

Le temps de l’abondance en eau, le temps où les pressions sur les milieux aquatiques étaient faibles, contenus est révolu. Les besoins en eau pour de multiples raisons sont nombreux or les cours d’eau ont besoin de conserver un certain débit de base afin d’éviter la dégradation de leur état.

Mais tout est lié en écologie : quand on altère un compartiment, par ricochet c’est un autre qui souffre. Par exemple l’été, quand le débit baisse, c’est la température de l’eau qui augmente ce qui n’est pas sans poser de sérieux problèmes aux poissons comme les truites qui n’apprécient pas des eaux dont la température est supérieure dans la durée à 20°c.

Tous ces paramètres qui conditionnent la quantité de poissons dans un cours d’eau sont étudiés par l’équipe technique de la fédération.
Ingénieurs et techniciens œuvrent au plus près du terrain pour recueillir, interpréter les données biologiques pour ensuite caractériser l’état d’un cours d’eau et surtout pour alerter les décideurs de l’impact des usages lorsque ceux-ci se cumulent.

4 piliers d'expertise

connaissance des peuplements

La connaissance des peuplements de poissons et leur évolution dans le temps

Environ 70 stations sont suivies chaque année par la technique de la pêche électrique pour suivre l’évolution de la quantité et de la qualité des peuplements piscicoles.

connaissance de la temperature de l'eau

La connaissance de la température de l’eau et son évolution

Environ 50 enregistreurs de températures nous informent chaque année de l’évolution de l’aire de répartition de la truite faro mais aussi du déclenchement de certaines maladies parasitaires comme la PKD.

connaissance du debit des cours d'eau

La connaissance du débit des cours d’eau

Des sondes enregistrent le débit des cours d’eau pour suivre les variations de niveaux artificielles ou encore l’atteinte de seuils critiques pour les poissons et tenir informée la DDT de l’Ariège.

connaissance de l'hydromorphologie

La connaissance de l’hydro-morphologie des cours d’eau

Après des décennies d’extraction de matériaux et d’édification de grands barrages, nos grands cours d’eau manque de cailloux ! Nous apportons conseil dans le cadre de la réinjection de matériaux et lors des épisodes de transparence des grands barrages.

Les documents de gestion

Le PDPG

Le Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles (P.D.P.G.) est un document technique général qui, après un diagnostic de l’état des cours d’eau du département, propose des objectifs de gestion piscicoles ainsi que leur concrétisation à l’aide de Propositions d’Actions Nécessaires (P.A.N.).

Les PGP

Du PDPG découlent des actions à mettre en œuvre, qui sont planifiées sur cinq ans au sein de Plans de Gestion Piscicole (PGP). Il y a un PGP par AAPPMA.

Restaurer
les milieux aquatiques

Une fois l’état des lieux des cours d’eau effectué, se pose toujours la même question : peut-on restaurer un tronçon de cours d’eau dont l’une de ses fonctionnalités est perdue ? Le diagnostic est essentiel afin d’agir, quand on le peut, sur le levier qui améliorera significativement l’état de la population de poissons tout en bénéficiant à l’ensemble de l’écosystème.

En Ariège, le PDPG montre que l’hydroélectricité est un usage qui pénalise fortement les populations de truites. Bien souvent, le débit laissé à la rivière entre le barrage et la centrale, bien que réglementaire, est trop faible et réduit les habitats disponibles pour les poissons.

> Il s’agit alors de produire des arguments techniques afin que les décideurs augmentent la valeur de ces débits réservés.

proteger connaissance des debits
Bien souvent, nos analyses montrent que les compartiments essentiels à la réalisation du cycle biologique de l’espèce de poisson ciblée sont fonctionnels (zone de reproduction, température, débit de base, absence de maladie parasitaire, etc.), mais qu’un seul compartiment est lacunaire : la surface d’habitat disponible.

> Nous œuvrons alors pour la restauration de l’habitat piscicole avec des cas de réduction du lit mineur et réfection des berges.

restaurer les milieux Artillac
D’autres cas plus rares mettent en lumière un déficit de la fraction granulométrique indispensable à la reproduction des truites fario.

> Il s’agit alors d’assurer une recharge sédimentaire par la fraction préférentielle pour les truites.

restaurer les milieux

L’ensemble des travaux portés par la fédération est soutenu financièrement par l’Agence de l’Eau Adour Garonne et la Fédération Nationale de la Pêche en France. Ces actions sont par ailleurs réalisées en étroite concertation avec les différents acteurs de l’eau du territoire, Syndicats de Rivière, Direction Départementales des Territoires et Conseil Départemental de l’Ariège.

Apprendre à pêcher

Acheter ma carte